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La Voie lactée
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15 avril 2008

Kalila, une nouvelle revue du Centre Culturel Algérien

Je viens d'appeler le CCA, en principe je vais la recevoir bientôt. Dès que je l'aurai lue, je vous dirai comment elle est.
Nedjma
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Kalila, une nouvelle revue du CCA
La culture, un territoire de partage

Kalila, c’est le titre de la nouvelle revue trimestrielle du Centre culturel algérien. Le premier numéro vient de paraître. En couverture, un portrait de Kateb Yacine par le plasticien Mustapha Boutadjine qui expose présentement au CCA.

« La culture est un territoire de partage ; un havre de réconciliation avec ce que nous avons de plus profond et qui nous singularise parmi les espèces peuplant notre planète : notre authenticité et notre générosité. Elle est cet héritage qui revient à chacun d’entre nous, qui devrait nous rassembler autour d’un espoir commun, d’un rêve collectif, d’un élan fraternel et beau », écrit dans l’éditorial le directeur de la revue Mohamed Moulessehoul, plus connu sous son nom de plume, Yasmina Khadra. C’est tout un programme, c’est toute l’ambition du directeur du CCA, faire de ce lieu un espace de rencontre, de rassemblement et d’expression accessible à tous ceux qui ont la culture en partage. Et d’écrire : « Notre revue Kalila s’inscrit dans cette volonté de nous ouvrir les uns aux autres, de dépoussiérer les ponts censés nous rapprocher dans un monde souvent intolérant et injuste, sourd à l’appel des cœurs et de l’esprit, volubile lorsqu’il s’agit de vilipender, diaboliser, chahuter les initiatives louables, devenues presque suspectes maintenant que les raccourcis et les hostilités insensées sont devenues monnaie courante ». Des interviews de Azouz Begag qui a présenté son dernier ouvrage vendredi 11 avril au CCA, La guerre des moutons (aux éditions Fayard) après Un Mouton dans la baignoire ; de Bachir Hadjadj, auteur du très beau livre Les voleurs de rêves, (chez Albin Michel), raconte cent cinquante ans d’histoire d’une famille algérienne, celle de l’auteur, qui est aussi celle de l’Algérie coloniale et que l’auteur présentera le 22 mai ; de Salim Bachi, dont le dernier roman Les Douze contes de minuit, (chez Gallimard). Il sera au CCA le 18 juin ; de Mustapha Boutadjine, plasticien, qui expose actuellement au CCA ; un article sur la vie et l’œuvre de cheikh El Hasnaoui revisitées par l’ethnomusicologue Mehenni Mahfoufi programmé pour le 29 mai ; un portrait de Meryem Koufi, jeune chanteuse d’arabo-andalou ; Nadia Spahis, artiste-peintre…. D’autres rencontres-débats sont également prévues avec Habiba Mahany autour de son livre Kiffer sa race (éditions J. C Lattès) le 16 avril, Salah Guemriche pour son Dictionnaire des mots français d’origine arabe (au Seuil) le 4 juin ; Mabrouk Rachedi, pour son livre Le Poids d’une âme (J.C Lattès). On apprend qu’un hommage sera rendu à Mohamed Dib au CCA le 28 mai à l’occasion de la commémoration du 5e anniversaire de la mort de l’écrivain (2 mai 2005). La rencontre sera animée par Habib Tengour, Nourredine Saâdi et Jean-Baptiste Para. Un autre hommage sera rendu le 15 mai à Robert Davezies, peintre, poète, physicien et essayiste, militant de l’indépendance de l’Algérie. Cette rencontre se déroulera autour d’une lecture de textes, poèmes de Robert Davezies, disparu le 23 décembre 2007 et de la projection du film Les Frères des frères. La rencontre sera animée par Fanny Colonna, Hélène Cuénat, Fawzi Didar, Jean Lecat et Mohamed Harbi. La revue évoque aussi un concert de Idir le 15 mars dans une salle archi-comble, au CCA, la conférence donnée le 20 février par l’écrivain Ahmed Zitouni autour de son livre Au début était le mort (éditions de La Différence). Avec, en supplément, le programme des concerts, des rencontres-débats, des rencontres-dédicaces, du cinéma et des hommages des mois d’avril, mai et juin. A signaler que le CCA innove avec la projection, tous les dimanches, de longs-métrages du cinéma algérien.

Nadjia Bouzeghrane
El watan
14 Avril 2008

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Commentaires
N
Je n#ai pas eu "l'honneur" de la lire, malheureusement. J'ai téléphoné au CCA, j'ai donné mon nom et mon adresse, on m'a promis de me l'envoyer, mais je ne l'ai jamais reçue. J'ai abandonné tout espoir de la recevoir et de la lire. Dommage!
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D
un grand bravo au directeur du CCA.et bonne continuation
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